Le rugissement des moteurs émane de la nuit. Des projecteurs éblouissants percent l'obscurité, on distingue les contours d'un aéroport, un avion de ligne à hélice qui se pose et repart. Ce sera le dernier avion à arriver à Berlin-Tempelhof cette nuit-là, et aucun ne décollera non plus : il y a du brouillard, épais à couper au couteau. "Même les Russes ne volent pas dans cette soupe", dit quelqu'un. Nous sommes en 1962, et pour les passagers du long métrage de Will Tremper, la "nuit sans fin" commence.
Le rugissement des moteurs émane de la nuit. Des projecteurs éblouissants percent l'obscurité, on distingue les contours d'un aéroport, un avion de ligne à hélice qui se pose et repart. Ce sera le dernier avion à arriver à Berlin-Tempelhof cette nuit-là, et aucun ne décollera non plus : il y a du brouillard, épais à couper au couteau. "Même les Russes ne volent pas dans cette soupe", dit quelqu'un. Nous sommes en 1962, et pour les passagers du long métrage de Will Tremper, la "nuit sans fin" commence.