Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant sa passion pour le cyclisme, Madame Souza fait suivre à Champion un entraînement acharné. Les années passent. Champion est devenu un as de la « petite reine », à tel point qu’il se retrouve coureur au célèbre Tour de France. Mais pendant la course, il est enlevé par deux mystérieux hommes en noir. Madame Souza et son chien Bruno partent alors à sa recherche. Leur quête les mène de l’autre côté de l’Océan, jusqu’à une mégalopole nommée Belleville où ils rencontrent les « Triplettes de Belleville », d’excentriques stars du music-hall des années 30 qui décident d’aider Madame Souza et Bruno à retrouver Champion.
« L'impassibilité keatonienne du visage du héros et le traitement de la parole, remplacée par des sons expressifs (le sifflet de la mémé) quand elle n'est pas assimilée à un bruit comme les autres (la logorrhée du commentateur sportif, le discours de De Gaulle) placent l'entreprise sous l'égide des grands burlesques muets et de Tati, cité à plusieurs reprises. » (Philippe Rouyer pour « Positif »)
« La musicalité du film, ses rimes visuelles, son rythme syncopé, presque free jazz, sont pour beaucoup dans sa réussite. Mais ce qui frappe, c'est cette manière inédite, très moderne (en dépit de l'aspect rétro du film) dont Sylvain Chomet produit du neuf avec du vieux. A partir de blocs de mémoire historique et cinématographique, l'auteur invente toutes sortes de dispositifs délirants. » (Isabelle Regnier pour « Le Monde »)
Champion est un petit garçon mélancolique adopté par sa grand-mère, Madame Souza. Remarquant sa passion pour le cyclisme, Madame Souza fait suivre à Champion un entraînement acharné. Les années passent. Champion est devenu un as de la « petite reine », à tel point qu’il se retrouve coureur au célèbre Tour de France. Mais pendant la course, il est enlevé par deux mystérieux hommes en noir. Madame Souza et son chien Bruno partent alors à sa recherche. Leur quête les mène de l’autre côté de l’Océan, jusqu’à une mégalopole nommée Belleville où ils rencontrent les « Triplettes de Belleville », d’excentriques stars du music-hall des années 30 qui décident d’aider Madame Souza et Bruno à retrouver Champion.
« L'impassibilité keatonienne du visage du héros et le traitement de la parole, remplacée par des sons expressifs (le sifflet de la mémé) quand elle n'est pas assimilée à un bruit comme les autres (la logorrhée du commentateur sportif, le discours de De Gaulle) placent l'entreprise sous l'égide des grands burlesques muets et de Tati, cité à plusieurs reprises. » (Philippe Rouyer pour « Positif »)
« La musicalité du film, ses rimes visuelles, son rythme syncopé, presque free jazz, sont pour beaucoup dans sa réussite. Mais ce qui frappe, c'est cette manière inédite, très moderne (en dépit de l'aspect rétro du film) dont Sylvain Chomet produit du neuf avec du vieux. A partir de blocs de mémoire historique et cinématographique, l'auteur invente toutes sortes de dispositifs délirants. » (Isabelle Regnier pour « Le Monde »)